L’Observatoire de la Digitalisation : espaces de travail et Phygital
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Mois : janvier 2020
Pour sa troisième édition, l’Observatoire de la Digitalisation by Saegus aborde le vaste sujet du Phygital dont Marc Trilling, notre CEO, a livré quelques résultats sur le plateau de Tech & Co animé par Sébastien Couasnon.
L’enquête réalisée en partenariat avec l’institut de sondage Odoxa sur un échantillon de Français salariés, a permis d’identifier un manque que ressentent les actifs sur les moyens mis à leur disposition pour mieux travailler. Même s’ils sont une majorité à estimer que leur entreprise investi suffisamment dans les technologies destinées à améliorer leur environnement de travail, une grande part souhaitent des moyens supplémentaires, des espaces de travail plus modernes et une invitation au travail collaboratif.
Les moyens de communication les plus usités
En une vingtaine d’années, les outils numériques ont connu un développement fulgurant.
En tête, on retrouve bien évidemment l’e-mail. 79% des actifs l’utilisent dans leurs échanges et 41% en font un usage très fréquent. En deuxième position, les messageries instantanées sont désormais utilisées par près des deux tiers des actifs… Lire la suite.
L’équipement des espaces de travail
Les réservations de salles ou d’espaces de travail, souvent équipés d’écran et/ou matériel de conférences téléphoniques.
Le partage d’écran (36%), la vidéo-conférence (35%) et l’affichage sans fil d’ordinateur vers un écran (34%) sont des outils utilisés par près d’un tiers des actifs français.
En d’autres termes, rares sont aujourd’hui les actifs échangeant avec leurs collègues uniquement en face-à-face ou par téléphone. Les outils numériques sont devenus des canaux de communication incontournables dans le monde du travail… Lire la suite.
Les investissements à prévoir
Déjà répandues, les technologies améliorant les espaces de travail et les communications entre collègues peuvent encore l’être davantage. Les actifs sont unanimes : 88% d’entre eux souhaitent que leur entreprise continue (48%) ou investisse davantage (40%) dans les technologies.
Si les entreprises souhaitent faire des économies, elles feraient donc une erreur en réduisant les investissements technologiques destinés à améliorer l’environnement de travail de leurs collaborateurs et à simplifier leurs échanges internes…Lire la suite.
Découvrez l’analyse complète de notre étude et des pistes qui vous permettront de mieux appréhender l’aire du Phygital Workplace :
Vous avez dit Small Apps ?
A l’ère du digital, la mobilité est un enjeu majeur. Une grande partie des process métiers reposent sur des outils orientés desktop jugés complexes pour des collaborateurs en situation de nomadisme. Les Small Apps vous permettent de digitaliser vos process afin qu’ils soient accessibles à tout moment et surtout sur n’importe quel device via une application mobile.
Vous voulez devenir un as des Small Apps en deux temps trois mouvements ? Nous vous avons préparé une infographie pour voir d’un peu plus près les Small Apps !
Vous pouvez aussi consulter notre article présentant quelques cas d’usages.
Pour nous contacter et découvrir comment tirer profit des Small Apps, c’est par ici :
Toute l’équipe Saegus vous souhaite une très belle année 2020, pleine de réussite dans vos projets professionnels et personnels ! Un grand mercipour la confiance que vous nous accordez et nous renouvelez depuis le début de notre aventure. Nous serons attentifs à vous proposer un accompagnement qui vous apporte toujours plus de valeur et à vous accompagner dans vos différents projets.
De notre côté, l’heure est venue de faire le bilan de cette année qui fût très riche ! On vous laisse découvrir les temps forts de 2019 dans l’article qui suit et sommes fiers de vous informer que nous venons tout juste de souffler notre 5ème bougie et que 100 consultants font partie de l’aventure Saegus dorénavant ! Une véritable fierté qui n’aurait pas été possible sans vous. Encore une très belle année à tous et à très vite !
Saegus présent au salon du Big Data Paris 2019 aux côtés de Dataiku
Les 11 & 12 mars derniers, nous étions présents au Salon du Big Data Paris 2019, aux côtés de notre partenaire Dataiku.
Pendant deux jours, des centaines de visiteurs ont pu rencontrer Frédéric Brajon et toute l’équipe Data Driven Business Saegus ! Nos Data Scientists se sont exprimés sur un use case de classification d’images et le public pouvait découvrir sur notre stand comment utiliser les librairies de deep learning Tensor Flow dans DSS, un outil pour faciliter la création de ses applications business centrées sur la donnée et le prédictif.
Retour sur la première édition du Saegus Hacka’Team Awards
Le 14 mars dernier, nous avons lancé la première édition du Saegus Hacka’Team Awards. L’objectif ? L’idéation et la concrétisation des idées de nos clients sur des thèmes spécifiques, et ce en seulement huit heures !
Au cours de cette journée, les équipes ont pu développer leurs projets en étant accompagnées par nos experts. Idées, brainstorming et prototypage étaient à l’honneur. Cet événement a permis à nos clients d’avancer les projets qu’ils souhaitaient mettre en place tout en s’informant sur les méthodologies dont ils avaient pu entendre parler, mais qu’ils n’avaient pas pu mettre en place jusqu’alors.
Le premier Taelk Saegus s’est tenu sur le thème du « Love Management », avec Dominique Pardo comme invité d’honneur
Dominique Pardo, Directeur Global IT Services chez Total, était dans les locaux de Saegus le 25 avril pour notre premier « Saegus Taelk ». Cet événement que nous organisons en table-ronde, vous convie à des débats animés par nos clients et consultants, speakers d’une soirée.
Pour cette édition, nous sommes revenus sur le « Love Management », un concept développé chez Total et mis en place au sein du groupe il y a 3 ans. En tant qu’initiateur de l’idée, Dominique Pardo a expliqué sa genèse et ce à quoi elle a abouti. Sans surprise, un regain d’efficacité et d’implication a été observé au sein du groupe avec des effets positifs sur les KPI RH. Son discours a souligné l’importance de 3 valeurs principales : la transparence, la confiance et l’esprit d’équipe au travail. C’était un réel plaisir de vous accueillir pour cette table-ronde nouvelle génération.
Saegus a participé à la course d’enfants sans cancer pour participer à la recherche contre le cancer pédiatrique :
Chez Saegus, nous sommes soucieux de soutenir des actions solidaires en prenant part à des activités qui profitent à tous. Le 24 mai dernier, 20 Saegusiens avaient rendez-vous à La Défense pour soutenir l’association Imagine for Margoen participant à une course solidaire. Cette course, qui avait pour but de collecter des dons qui ont servi à financer des programmes de recherche afin de mieux comprendre et mieux soigner les cancers des enfants, a été créée pour mobiliser les entreprises et écoles des alentours du quartier d’affaires parisien afin de faire avancer encore plus vite la recherche contre le cancer. Encore bravo à nos Saegusiens et à tous les participants !
Si vous êtes intéressés par le projet “Enfants sans cancer” et l’association Imagine for Margo, vous pouvez consulter notre article.
Nous avons lancé notre offre Small Apps le 13 juin !
Nos consultants Digital Workplace, représentés par Jade et Artus en tant que chargés de projets, ont présenté notre nouvelle offre Small Apps, spécialisée dans la création et le déploiement d’applications d’entreprise. Une seule promesse : vous permettre de créer votre propre application, sans développement ni ligne de code !
En effet, les Small Apps permettent à n’importe quel collaborateur de créer sa propre application sans besoin de quelconques compétences en développement.
Notre client, Laurent Martin, Responsable Collaborative Learning de Société Générale Investment Banking, était présent dans nos locaux pour nous faire part de son retour suite à la conception d’une Small Apps pour l’entreprise.
Cliquez ici pour voir comment cela fonctionne ! Et pour lire le témoignage de notre client, c’est par ici.
Saegus était au Microsoft Inspire 2019 à Las Vegas
L’événement Microsoft Inspire 2019 s’est tenu du 14 au 18 juillet et Saegus était présent ! Notre Président Marc Trilling était accompagné de Frédéric Brajon, Directeur Général et Cofondateur, ainsi que de Cédric Dauvillier, Senior Manager Digital Workplace et Julien Ayral, Senior Manager Data Driven Business. Ils étaient à Las Vegas pour cinq jours d’immersion dans l’écosystème de notre partenaire Microsoft. Notre équipe de direction a eu l’occasion d’interagir avec un réseau de partenaires et de décideurs Microsoft avec lesquels ils ont échangé, entre autres, sur les offres de Saegus. Ils ont également pu s’informer sur la stratégie et l’avenir des produits Microsoft à travers de nombreux keynotes et échanges.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire notre article complet à ce sujet !
Saegus à nouveau certifié Great Place to Work!
Le Programme de Reconnaissance de l’Institut Great Place to Work® nous a remis la certification portant le même nom, valorisant Saegus en tant qu’entreprise où il fait bon travailler pour la seconde année consécutive ! Saegus a été classée 7ème parmi les cabinets de conseils et 15ème toutes catégories confondues sur 50 lauréats. Nous sommes heureux et fiers que nos valeurs de fun et d’excellence soient constamment représentées, tant à travers notre travail qu’à travers nos activités quotidiennes chez Saegus.
Pour lire l’article complet à ce sujet, cliquez ici !
Saegus est dans le classement LinkedIn Top Startups 2019 !
Saegus est très fier de faire partie du classement LinkedIn Top Startups 2019, un classement qui met à l’honneur les 25 start-ups les plus dynamiques vers lesquelles se tournent les talents aujourd’hui en France !
Ce classement est établi en fonction d’un score recouvrant plusieurs domaines : la croissance des effectifs, les interactions avec l’entreprise et ses employés, l’intérêt suscité par les offres d’emploi et la capacité à attirer les meilleurs talents. Elle s’appuie sur des milliards d’actions effectuées par plus de 645 millions de membres sur LinkedIn, dans l’optique de valoriser les professionnels et les entreprises ayant une influence positive sur le monde du travail !
À presque 5 ans d’existence, Saegus poursuit sa croissance à un rythme soutenu ! Cultivant des valeurs d’excellence avec une pincée de fun, nous croyons que le principal atout de notre entreprise, ce sont nos collaborateurs. Notre palette de talents nous permet de développer et perfectionner en permanence des offres couvrant les besoins de nos clients à 360°.
Saegus était présent au MeetUp organisé par Pulse Origin au Showroom LBC
Le 10 octobre dernier, nous étions présents aux côtés de Sharing Cloud, leader français des solutions pour la digitalisation de l’environnement de travail, et de la fondatrice de Yogist – WellATWork, une méthode de Yoga Corporate, au Digital MeetUp organisé par notre partenaire Pulse Origin, premier acteur français spécialiste des technologies de diffusion sans fil.
Marc Trilling, notre CEO, est intervenu sur cette table-ronde en s’intéressant à la notion de digitalisation, de ce que l’on place derrière le terme « consultech » qui nous caractérise et du phygital, cheval de bataille que nous défendons pour un meilleur espace de vie digital.
Entourés de DSI, aménageurs ou encore de consultants souhaitant challenger l’expérience collaborateur, nos 3 intervenants ont brillamment apporté une réponse à cette cruciale question « le digital est-il un virus dans l’entreprise ? »
Vous pouvez retrouver un article et un podcast de ce rendez-vous encliquant ici !
Saegus lance l’Observatoire de la Digitalisation en partenariat avec BFM Business
Saegus lance l’Observatoire de la Digitalisation, nouveau projet qui nous tient à cœur, afin de prendre un pas de recul sur nos activités, étudier les tendances du marché et proposer ainsi des analyses au service de nos clients, mais également de toutes les personnes intéressées par la transformation digitale, sujet d’actualité toujours aussi important pour les grandes entreprises françaises.
Et pour lire notre article sur l’Observatoire, c’est ici !
Une deuxième édition du Taelk by Saegus a eu lieu sur le thème de la Data et de l’Entrepreneuriat
Pour ce deuxième rendez-vous, c’est Jean Méance, ancien Deputy Headof Data du Groupe Crédit Agricole, qui est revenu sur son parcours. Après une première partie de carrière réussie dans la banque, il a fait le choix de passer à l’entrepreneuriat dans l’audiovisuel. Magnanime et pédagogue, il nous a parlé en détails des transformations qu’il a opéré en matière de data et de digital puis de son aventure entrepreneurial.
La Saegus Academy a fait son retour !
Pour la quatrième année consécutive, une douzaine de Saegusiens a participé à la Saegus Aademy afin d’en apprendre davantage sur les techniques de base du conseil et s’acculturer aux nouvelles méthodes. Utilisation d’outils, prise de parole en public, jeux de rôle, voici quelques exemples de sujets abordés pendant ces 3 journées de formation qui nous permettent de garantir un bon niveau d’excellence du métier de consultants. Tous nos collaborateurs sont invités à y participer qu’ils soient consultants, designers ou développeurs. L’académie est dédiée à l’ensemble des Saegusiens. Ce programme leur permet de développer ou de renforcer les compétences de base de notre travail ainsi que l’état d’esprit Saegus.
Nous vous proposons de découvrir cet article afin d’en savoir plus sur la façon dont nous montons en compétences nos collaborateurs.
Et en 2020 ?
Un cinquième anniversaire et le recrutement d’un centième consultant ? Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? L’année 2020 marquera aussi pour nous l’année des défis : aller encore plus loin dans cette aventure, garder la confiance que vous nous accordez, organiser encore plus d’évènements lors desquels nous sommes ravis de vous rencontrer.
Mais Saegus c’est aussi – et surtout – des collaborateurs passionnés et brillants. Nous sommes profondément convaincus que grâce à toutes les valeurs que nous partageons, nos collaborateurs sont notre principal atout. C’est pour cette raison que nous poursuivons le recrutement de nouveaux talents prêts à rejoindre l’aventure. 2020 marquera donc l’embauche de 100 nouveaux consultants pour sans cesse pouvoir satisfaire vos besoins.
A bientôt !
Lorsqu’on parle de gestion de cycle de vie de l’information en entreprise, on sait que le sujet ne galvanise pas vraiment. Et pourtant, il revêt aujourd’hui une importance toute particulière et même si tous les salariés ne saisissent pas l’importance du concept.
Les difficultés d’une bonne capitalisation
Rappelons d’abord ce qu’est le cycle de vie de l’information. Il va de la création d’une information à sa destination finale : soit sa conservation à des fins mémorielles, soit sa destruction. On observe trois étapes dans ce cycle de vie de l’information : l’élaboration et la production du document, son utilisation, et enfin sa conservation ou sa mise à disposition. Les entreprises doivent avoir la nécessité de gérer leur capital immatériel comme un actif stratégique, tout en capitalisant l’information, car les documents qui sont produits, utilisés, et modifiés font partie du capital de l’entreprise.
Comment gère-t-on ce capital, comment s’assure-ton de sa continuité et de sa pérennité ? Comment est-on sûr de savoir que l’on va pouvoir retrouver tel ou tel document à n’importe quel moment de la vie de l’entreprise ?
La capitalisation nous donne à réfléchir sur l’alimentation du son “stock”. Depuis des décennies les salariés peinent à capitaliser l’information, c’est-à-dire que si on leur demande de mettre à disposition des documents qui nécessitent d’être conservés par l’entreprise, on s’aperçoit que les gens ne le font pas ou très peu. Ce qui change désormais, c’est que beaucoup d’outils nous donnent la possibilité de capitaliser nos données, sans avoir l’impression de les capitaliser.
C’est pourquoi un outil tel que Teams remet sur le devant de la scène la nécessité d’indiquer aux collaborateurs ce qu’ils sont en droit de capitaliser et où l’effectuer.
Prenons l’exemple du document individuel versus le document collectif. Il faut d’abord souligner la différence entre ce qu’on entend de personnel et d’individuel : le personnel c’est ce que l’on garde sur notre ordinateur, les photos, la musique etc … Alors que les documents individuels sont les documents sur lesquels je travaille individuellement, depuis mon poste de travail que je partage épisodiquement. Ils sont stockés pour la plupart dans l’explorateur de fichier dans « mes documents ». Mais que fait-on du document stocké dans ce fameux dossier « mes documents » lorsqu’un collaborateur quitte l’entreprise ? Il y a quelques années lorsque le collaborateur quittait l’entreprise, on extrayait le disque dur, on écrivait le nom du collaborateur, la date et puis on le mettait dans une armoire avec tous les autres disques durs pour le fameux « Ou cas où ? ».
Teams comme outil facilitateur
A l’heure actuelle les documents sont stockés en lecteur réseau. En revanche, ces derniers entrainent un coût de maintenance important, un matériel au coût élevé et surtout des fonctionnalités peu récentes ou manquantes. Dès lors que l’on souhaite travailler à plusieurs et en même temps sur un document en lecteur réseau, le collaborateur est obligé d’attendre qu’une tierce personne ayant ouvert le document, le ferme pour pouvoir y travailler. Cela permet un travail séquentiel, mais pas en simultané.
Ainsi là ou Office 365 se démarque, c’est dans la proposition de fonctionnalités de coédition grâce auxquelles on peut travailler à plusieurs, sans fermer le document et où l’on peut partager et définir les niveaux d’habilitations très facilement. Cela est possible grâce à OneDrive : au lieu de stocker les documents sur des lecteurs réseaux on peut stocker ses données dans le cloud computing et attribuer directement des droits de modification aux collaborateurs. Plus besoin de stocker l’information dans un disque dur, sans compter les nombreux avantages d’accès à l’information, plus besoin de VPN, ni de se connecter avec l’ordinateur de l’entreprise, l’accessibilité à l’information se fait plus simplement, n’importe où et n’importe quand. One drive permet la synchronisation du document individuel de manière transparente. On s’en occupe la première fois, puis plus besoin de s’en occuper par la suite.
Cette première étape constitue simplement le début du cycle de vie du document. Mais pour qu’il évolue correctement, il faut lui apporter des modifications. Le collaborateur va alors envoyer son document dans une pièce jointe d’un mail, (avec le risque que cette pièce jointe ne passe pas à l’envoie à cause de sa taille trop importante). Mais alors que va-t-il faire ? Il utilise d’autres solutions de partage (Dropbox, We Transfer)… Cette pratique, bien que pratique, favorise le shadow IT en entreprise et n’est donc pas souhaitable. La solution adéquate en réponse à ce type de problème (fichier trop lourd, versioning interminable, etc.) est une fois de plus OneDrive qui est intégré à Office et permet la collaboration à plusieurs et en simultanée. Une fois que le document est partagé avec l’autre collaborateur, l’utilisateur peut collaborer, communiquer autour de ce document et même inviter d’autres personnes.
Teams permet de discuter a plusieurs dans une même conversation autour d’un seul document. Ce document va prendre forme et l’on pourra par la suite ajouter d’autres documents, effectuer des corrections, réagir à des suggestions : le fichier va vivre grâce aux interactions des collaborateurs car il sera toujours en « work in progress », le document est en élaboration, il se transforme ainsi en continu. On passe donc d’une dimension individuelle à une dimension collective. Le document appartient donc à un groupe de travail, non plus à une seule personne.
Une gouvernance et des règles à établir
Malgré tout, si on n’insuffle pas au collaborateur ce cheminement de gouvernance, il pourra difficilement acquérir de lui-même ces réflexes. Il Poursuivra l’envoi de pièces jointes trop volumineuses et restera confronté encore et encore au mêmes problèmes de versioning dans laquelle il devra identifier ce qu’un tel a modifié, ajouté, etc. Bien que Teams ai remis sur le devant de la scène le cycle de vie de l’information, il faut continuer d’expliquer aux utilisateurs les cas d’usages associés à la gestion documentaire, mais aussi dans quel cadre (comment et pourquoi j’utilise mon document individuel VS comment et pourquoi j’utilise mon document collectif).
Pour compléter cette approche, dès lors que le document est figé et qu’il est rendu « officiel » ou sert « de référence », reste encore à savoir où l’on va le stocker. On ne peut pas le laisser dans Teams car il est réservé au groupe de travail, or c’est un document de référence, donc il devra être consultable par l’ensemble de l’équipe et potentiellement par toute l’entreprise. Dans la majorité des cas, cet espace est accessible via son intranet. On peut imaginer un site SharePoint ou un autre outil de référentiel (un outil de GED) qui viendra accueillir les documents déposés par les utilisateurs qui pourront les consulter en lecture seule.
De cette manière on fige le document et on attribue des droits de modification à des personnes légitimes, habilitées et peut-être même mandatées pour aller le faire évoluer en fonction de la nature du document (norme, règlementation, référence etc), de la même manière que ce document pourra contenir des flows de « révisions » à tout moment. C’est une indication importante pour l’utilisateur car il peut se repérer et savoir s’il s’agit, ou non, de la dernière version et qu’il peut facilement se repérer dans l’historique des modifications.
Teams permet donc de fournir un espace de travail propice à la collaboration, mais pose forcément le cadre du cycle de vie de l’information. La gouvernance doit être claire, on doit gérer l’information et respecter des règles de bonne conduite associées. Autrement dit, rappeler les règles aux collaborateurs, voire même les définir clairement dans un cahier des charges ou tout support de gouvernance.
Nous espérons que vous y verrez plus clair sur la nécessité de gérer sa bibliothèque documentaire et lui assurer une pérennité afin que le travail de capitalisation soit utile à long terme à tous les collaborateurs.
Qu’est-ce qu’être manager aujourd’hui ? Cette question est intimement liée à la transformation opérée par les entreprises pour s’adapter à un environnement plus digitalisé. Ces changements mettent le manager face à de nouveaux défis et l’incitent à revoir sa posture héritée d’une organisation traditionnelle très portée sur la hiérarchie et le rôle du chef. Les attentes des salariés vis-à-vis de leur manager a aussi évolué et on estime que l’engagement du salarié au travail dépend en grande partie du management dans lequel il évolue. Le constat est malheureux : seuls 6% des salariés en France se disent engagés dans leur travail (Gallup 2018). Le taux d’absentéisme dans le privé augmente également pour atteindre 3,73% en 2018 (en hausse de 16% comparé à 2014), signifiant que sur 100 salariés, 4 sont absents chaque jour*.
Comment a évolué la position du manager dans l’entreprise jusqu’à nos jours ? Quelle est la place du manager dans un environnement agile ? Comment accompagner un manager pour changer de posture ? La suite de cet article cherche à apporter quelques clefs de réponse pour aider les managers en mal de positionnement.
L’évolution de la position du manager dans l’entreprise (command and control à agile)
Comment a évolué la position du manager dans l’entreprise jusqu’à nos jours ? Selon Jurgen Appelo, nous entrons dans l’ère du « Management 3.0 », terme qu’il a introduit pour la première fois en 2010 avec la publication de son livre Managing for Happiness. Selon lui, le management 3.0 développe les pratiques visant à mieux équilibrer la relation entre managers et collaborateurs. Les principes du management 3.0 ? L’information est partagée en toute transparence entre les personnes d’une même équipe ; la prise de décision est distribuée entre tous.
Mais si nous parlons de management 3.0 aujourd’hui, quels étaient donc les management 1.0 puis 2.0 ?
Le management 1.0 correspond traditionnellement au « command and control », c’est-à-dire un management directif où le rôle du chef est hypervalorisé. Le chef détient l’information et traite ses collaborateurs comme de simples exécutants. Le système de la récompense et de la sanction (la carotte et le bâton) est instauré. La reconnaissance ne se gagne qu’en grimpant dans la hiérarchie.
Le management 2.0 marque une progression dans le sens où on considère davantage ses collaborateurs comme des acteurs. Cependant, l’entreprise reste fortement hiérarchisée, et bien que le manager soit plus enclin à partager l’information avec ses collaborateurs, il reste néanmoins le seul à prendre des décisions. Le manager distribue les tâches.
Le nouveau modèle de management passe du « je suis le manager, j’ai le savoir donc je vous dis quoi faire » à « je suis le manager, j’ai une vision sur là où nous devons aller, je vous fais confiance et vous laisse vous organiser pour y aller ».
Être un manager “agile”
Les entreprises qui se transforment avec une approche agile sont confrontées au rôle du Manager. Dans le manifeste agile ou le Scrum Guide, qu’est-il écrit concernant ce rôle ? Rien. Le manager peut se sentir désarmé dans les recommandations d’équipes auto-organisées. Mais alors, le manager n’aurait-il plus sa place dans une équipe agile ? Au contraire !
On reconnaît habituellement plusieurs fonctions pour le manager : la gestion de projet, la gestion des moyens, et la gestion des individus. Ce qui change avec l’agile – qui est un cadre méthodologique permettant d’organiser le delivery projet – c’est que le manager va en effet se voir retirer sa fonction de gestion de projet. La gestion de projet et du delivery en itératif est complètement laissée à l’équipe auto-organisée. Ce temps gagné par le manager est utilisé pour préciser sa vision long terme. Le manager veillera en revanche à définir le cadre de travail pour l’équipe agile : les attentes produit, les rendez-vous importants de l’équipe, les rôles et responsabilités. Ce cadre de travail est régi par des règles, paramètre incontournable pour éviter le chaos. Le manager devra également veiller à ce que l’environnement de travail reste sain, bienveillant, où le droit à l’essai est valorisé tant qu’il est source d’apprentissage, et où la liberté de parole permet à tous de prendre les meilleures décisions.
Le manager doit également travailler sur sa posture de facilitateur et sur sa vulgarisation des sujets traités par l’équipe. Il a également une posture de soutien pour son équipe auto-organisée. L’équipe étant très portée sur les aspects opérationnels du projet qu’elle gère, le manager doit pouvoir garder sa hauteur de vue et sa distance pour améliorer le système. Par ailleurs, il incombera toujours au manager de suivre ses deux autres fonctions : la gestion des moyens et la gestion des individus.
Accompagner le manager dans son changement de posture
Le changement de posture pour un manager n’est pas quelque chose d’évident ni d’automatique. Il lui est nécessaire de pouvoir prendre du recul sur la nature de son management pour mieux l’identifier puis l’améliorer progressivement. Plusieurs possibilités sont à sa disposition pour lancer ce travail de transformation.
La formation est un premier axe d’accompagnement à adresser. Elle permettra au manager de mieux comprendre ce qu’est l’agile, tant sur la philosophie que sur les bonnes pratiques opérationnelles ; elle le rassurera sur le fonctionnement des équipes auto-organisées et la nécessaire délégation de la prise de décisions sur les questions de suivi de projet. Enfin, la formation lui donnera les clefs pour qu’il appréhende sa nouvelle posture et comprenne que son apport en termes de vision et de cadrage est indispensable à la réussite de son équipe.
Une fois la formation réalisée, il peut être intéressant d’accompagner le manager sur un temps plus long avec une phase de coaching. Un changement de posture étant de facto un changement de culture, ce changement ne pourra être apprécié que progressivement, souvent après plusieurs mois. Un coach agile avec une expérience sur les questions managériales pourra donner son regard extérieur et aider le manager à faire évoluer sa posture en accord avec la transformation de l’entreprise et les nouvelles pratiques de management.
Tout manager peut également s’aider des nouveaux outils mis à la disposition de son équipe pour concrétiser la nouvelle posture. Les outils agiles visent à donner plus de transparence au travail de l’équipe, et un coup d’œil sur ces outils suffit pour que le manager prenne connaissance de l’avancée du projet de son équipe.
Les enjeux de la transformation d’entreprise concernent à présent les managers d’équipe. Tout manager doit pouvoir partager l’information ainsi que la prise de décision au sein de son équipe. Cette responsabilisation accrue des individus implique de leur accorder plus de confiance. Bien que l’agilité ne décrive pas le rôle du manager, ce dernier reste indispensable dans la définition d’un cadre de travail et de règles où chaque membre pourra travailler en sécurité. Ce changement de posture managériale peut s’accompagner d’une formation, d’un coaching, ainsi que de nouveaux outils mis en place dans l’équipe pour aider ses membres à mieux collaborer.
* Les congés maternité et paternité, sabbatiques, ou encore les absences injustifiées en sont exclus