Green Tech, Clean Tech, technologies vertes… en avez-vous déjà entendu parler ? Si oui, quelle opinion en avez-vous ?
Thibault Van Caenegem, Manager chez Saegus, s’est exprimé à ce sujet sur le plateau de Frédéric Simmotel pour son émission du week-end, le 01 Business Forum.
La tendance “green”
Alarmant sans être trop alarmiste, le rapport du GIEC a fait grand bruit suite à sa publication récente, dénonçant une augmentation du réchauffement climatique à +2°c ou 3°c d’ici une trentaine d’années si nous ne changeons pas dès aujourd’hui nos modes de vie. Aussi, la tendance « green » est un vrai plébiscite mondial qu’il est temps de développer davantage pour trouver des solutions pérennes favorables à l’avenir de notre planète.
Si les entreprises l’ont bien compris et surfent sur la tendance, de plus en plus d’acteurs s’investissent comme le démontrent rien qu’en France de nombreuses initiatives telles que le réseau d’incubateurs de la Green Tech dont le projet est d’accompagner le développement de startup concourant à la transition énergétique (économies d’énergie, énergies renouvelables, stockage de l’énergie, mobilité…). Alors green tech d’accord, mais qu’est-ce que c’est ? Ce sont toutes les initiatives technologiques ayant pour ambition de faciliter la transition énergétique en utilisant les outils et la logique numérique.
Les technologies vertes encore “anonymes”
Pour autant, bien que ces projets fleurissent, les Français demeurent peu informés de l’émergence de ces green tech puisque deux tiers d’entre eux, soit 64%, n’ont jamais entendu parler de green tech. Comme le note notre partenaire Emile Leclerc, Directeur d’Études chez Odoxa : « quand ils en ont entendu parler (36%), c’est quasiment toujours de manière vague (30%) plutôt que précise (6%). Dans le détail, les jeunes (62%) et les cadres (57%) sont nettement plus au fait de ce dont il s’agit ». Comme l’explique aussi Thibault, « si le concept n’est pas encore bien identifié par les Français, leur utilisation concrète dans leur quotidien est en train de s’installer durablement (écomobilité, outils de diagnostics et de mesure de l’énergie, etc.) ».
Il y a donc un travail d’acculturation de l’opinion publique à réaliser autour de ces projets pourtant portés par nombre d’acteurs et par l’Etat pour inverser la part des Français (3/4 d’entre eux !) jugeant les entreprises insuffisamment incitées à se tourner vers une production plus écologique.
Nous vous proposons de lire en détail le point de vue des experts circonscrit dans cette étude que vous pouvez télécharger.